AVENTURE DANS L'ORTLER Accueil

Malgré les trop nombreuses défections (pas toujours bien justifiées), noussommes 10 skieurs (Isabelle, Laurent,  Michel,  Michèle,  Antoine, Claudine,Patricia, Hervé, Grégoire et mézigues) et 3 surfeurs (Cathy, Didier et Denis) au rendez-vous de Denfert, a 20 h pétantes, ou presque. Je passe sur les péripéties qui font qu'a 22 h nous ne sommes encore qu'à quelques kilomètres de Paris, pour la pose bouffe des chauffeurs. Avec ce départ canon, et quelques émotions dans les épingles à cheveux et les croisements de la petite route qui mène a la station, nous arrivons a Sulden/Solda vers les 10 h. Après un pantagruélique Fruhstuck tyrolien, nous nous séparons (non sans moult effusions). Les surfeurs (rejoints par Marc du Cihm), toujours attirés par la facilité, suivent la masse bigarrée de leurs semblables vers le téléphérique (pouah !). Les rudes skieurs, quant à eux, remontent péniblement les pistes, dans une autre direction, sous un trop généreuxsoleil. Leur orgueil cède néanmoins, et sans trop de manières, devant l'offre alléchante et gratuite d'un tire-fesses, enfourché illico, peluches aux skis (une première, et peut-être une dernière, pour certains). Après une traversée, nous arrivons sans encombres, sur le coup de 15 h - 15 h 30 à notre premier refuge. Sans même prendre la peine de goûter a la bière fraîche et au balcon panoramique de ce petit morceau de paradis, les plus c...ourageux d'entre nous continuent vers un lointain sommet. Pendant ce temps, je médite sur l'aspect rébarbatif du couloir qui nous attend pour le lendemain. Je sonde le gardien, recueille ses grimaces et de longuesexplications germaniques dont je ne comprends qu'une chose : pas encore franchi cette saison ! Le lendemain, c'est donc prudemment, mais non sans la fougueuse détermination qui caractérise notre club, que nous attaquons le dit couloir. Sans doute très impressionné, et finalement pas si méchant, il nous cède le passage, au prix néanmoins d'un effort soutenu. Les deux cols qui suivent ne sont qu'une formalité et nous voici partis pour une superbe descente. La neige est à point en haut, plutôt souple au milieu et franchement molle en bas, dans la forêt. Après quelques acrobaties dans le torrent et dans les arbres, puis une brève mais chaude remontée nous arrivons à notre deuxième refuge. Là, même les plus durs des durs se laissent séduire par la bière et la terrasse, négligeant le petit rabiot de dénivelé que je leur avait prévu. C’est donc devant un public déjà bien chauffé qu’une bonne heure plus tard nos intrépides surfeurs font leur apparition, dans des styles bien personnalisés, mais très spectaculaires. Puis, jusqu’à une heure avancée de la nuit, Bergfuhrer Denis tient toute l’assemblée en haleine en contant les merveilleux exploits de ces nouveaux héros des cimes (demandez-lui des détails, il adore ça, mais sa timidité le bloque un peu). Le lendemain, il neige. Nous réduisons donc le programme en nous dirigeant, surfeurs et skieurs, vers le premier col qui nous ramène vers Sulden. Après quelques errements et quelques jurons qui resteront anonymes pour cause de mauvaise visibilité, nous finissons par atteindre ce f... col, puis les pistes de la station. Le reste n’est qu’amples libations et joyeuses ripailles en attendant le départ du car.

Didier.

Apres les exploits relatés par Didier des skieurs voici venus ceux des surfeurs. Et afin de ne point vous facher derechef, en chef, j'essaierai d'etre bref. Pour ne point mélanger torchons et serviettes, surfeurs prirent télécabine montèrent au refuge sans problème en raquettes et burent une méritee bibine le lendemain au matin tombe le Cévedale 3769m neige de reve pour des courbes a ski inimitables une descente de plus de 1000m remontée a la Forcola, pique-nique, soleil sublime symbiose de l'espace et du temps nous, en Princes de la glisse, au refuge rejoignimes nos zamis torchons ébahis la suite, mauvais temps, redescente par les pistes point ne vous la narrerai elle vous fut déjà contée, par l'chef, notre artiste dieu des montagnes, de la neige et du temps, Didier

Denis