A FOND DANS LE JURAAccueil

Un petit compte rendu de la sortie ski de fond, magnifiquement organiséepar Marie-Madeleine Gombert (gestion) et Claude Cerceau (itinéraire).Que les organisateurs me pardonnent les noms de lieux qui manquent :j'ai toujours eu un mal fou a retenir les noms propres.Nous nous sommes retrouves à 11 dans le TGV a destination de Brigue samedi a 7h42 :

Marie Madeleine,Claude,Patricia,Thierry,Genevieve,Christelle,Marie-Noelle,Monette,Jacqueline (notre éminente tresoriere),moi-même

Nous avons quitte ce train a Frasne pour prendre la correspondance encar pour Pontarlier, ou nous avons retrouve Marie Line, qui venait nousrejoindre depuis sa bonne ville de Lyon. De la, un minibus suisse nous aamenés aux Bayards (en Suisse), ou nous avons chausse vers midi.Enneigement correct au début, surabondant à la fin; temps nordiqueféerique : flocons en permanence pendant les 36 heures du séjour.Nous sommes parvenus quasi sans encombre (juste une erreur d'aiguillagede l'avant garde alors que Claude le spécialiste et votre serviteurétions tranquillement derrière) jusqu'au Cernil lieu du pique nique. Nousy avons goute un remontant bien mérite (il fallait s'adapter petit apetit a tous ces flocons...). Repartant plus vaillants que jamais vers15h00, nous comptions bien arriver au gîte pile a la tombée de la nuit.L'itinéraire se faisait cependant de plus en plus délicat, et de plus enplus de membres du groupe s'en mêlaient, dans une belle ambiancecaractéristique du Club... jusqu'au point ou une pancarte (ah!!! s'il yen avait eu plus, des pancartes!!!) nous indiquait obligeamment quenotre but etait dans notre dos!!! Par la force des choses, nous avonsdonc finalement navigue dans la nuit et la neige (la pleine luneéclairant faiblement nos traces a travers les épais nuages) pendant deuxbonnes heures. (Venez au Club Montagne, vous vivrez des VRAIS aventuresa deux pas de la civilisation!!!). Nous arrivâmes sans plus d'encombre a

19h30 au gîte du Chateleu.

Nous avons alors pu interviewer le GPS de Claude (avant, on ne voyaitpas assez, les piles du peu de frontales du groupe etaient HS !!!).Lequel nous a indique que nous avions impeccablement suivi le cap atravers les forets, sauf a un endroit - probablement la ou la pancarteetait a l'envers - ou il nous a dessine une belle boucle....Au gîte nous retrouvions Colette qui se joignait a nous pour ledimanche, et Isidore, un gars du coin qui nous avait berge l'annéeprécédente, et qui nous proposait de repasser chez lui le lendemain (auxAlliers).Le lendemain nous sommes partis quasi a l'aube (9h30) pour attaquer lalongue route du retour. Marchant trop bien (la dameuse venait de dégagerla "GTJ" (grande traversée du Jura)), nous décidâmes de nous engagerdans une variante : le GR5 (j'avoue que je fus pour quelque chose dansce choix...), oubliant qu'un GR n'est pas une piste de ski. En effet, aubout de quelque km, le GR devint pentu et tortueux. Quand en plus, lesarbres de la foret - qui jusque la s'etaient bien tenus - se sont mis ale barrer, ayant été déracines par la dernière tempête, au rythme d'untous les 20 m, nous avons compris le sens de l'expression anglaise"cross country skiing".Nous sommes donc parvenus aux Alliers avec un "petit" décalage horaire.Mais qu'a cela ne tienne!!! Notre ami Isidore, après le gâteau et lecafé que lui et sa femme nous offraient, nous amena en 4x4 en deuxvoyages et demi (quelques skis étant tombes sur la route lors dudeuxième voyage) sur le plateau au dessus ou un chemin tout trace etbien damme allait nous mener jusqu'a Pontarler. Mieux : compte tenu dutemps imparti, il nous proposait de venir nous reprendre avant 17h a laMalmaison, pour nous éviter la descente sur la route vers la ville etattraper tranquilles notre train du retour a 18h24.Hélas, la neige qui continuait a tomber en abondance et nos skis nes'entendaient plus du tout - ou plutôt, s'entendaient trop bien!!!impossible de les décoller!!!! Ce n'est qu'a 18h passes qu'Isidore putprendre en charge notre arrière garde!!!. Quelle angoisse pour ceux quietaient déjà a la gare!!!! (c'etait Marie Madeleine qui avait lesbillets et elle n'etait pas la!!!!). A 5 min du Gong, le 4x4 decompétition pointait heureusement son nez avec son précieux chargement(le billet du retour!!!) et nous parvînmes, non sans avoir dégage un bonquintal de neige sur le quai de la gare, a tous pénétrer dans le train.Voila, comme c'est finalement bien long, il est probable que les adeptesdu ski de rando ne liront pas tout. J'espère qu'ils iront voir la conclusion que je repique dans le mail de Claude :

> Oui il faut que tu te charges du compte-rendu, ni trop détaillé ,

> humoristique, et qui tend à montrer que ce genre de sortie n'est pas réservée

> uniquement " à ceux qui veulent faire venir une fois par an leur conjoint

> ou leur famille", que cela n'a rien à voir avec une comparaison du "petit

> tour de poney au bois de Boulogne", mais qu'il faut un certain engagement,

> de la volonté... et que chacun passe par des moments émotionnels intenses :

> découragement , inquiétude....Et qu'en définitive l'on en rigole....après

> coup.

Personnellement, compte tenu de l'encadrement hors pair, je conseillerai tout de même vivement aux randonneurs Haute Montagne de venir avec conjoint et adolescents au ski de fond!

Jean-Luc